Malgré le coronavirus, les Charitables de Béthune accompagnent encore les défunts

Un tintement de cloche brise le silence du cimetière, baigné par le soleil. Cape sur le dos et mains gantées de blanc, les Charitables passent le seuil du portail en fer, transportant le corps sur une charrette avant de le mettre en terre.

Fondée en 1188, en pleine épidémie de peste noire qui dévasta la région, la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi, fondation laïque et gratuite, répète depuis lors les mêmes gestes avec une seule mission: conduire les morts à leur dernière demeure, dans la discrétion et le respect.

Actifs ou retraités, les 25 membres bénévoles enterrent chaque année près de 300 morts dans cette commune du Pas-de-Calais. Toutes proportions gardées, le contexte rappelle d’ailleurs celui de la naissance de la confrérie. Selon la légende, “les fossoyeurs de l’époque n’arrivaient plus à enterrer les morts. Saint Eloi, patron des forgerons, est apparu à deux maréchaux-ferrants pour leur demander de donner une sépulture décente aux défunts. La peste a disparu, les villageois ont continué”.

Article réalisé par France 3

Malgré le coronavirus, les Charitables de Béthune accompagnent encore les défunts

Un tintement de cloche brise le silence du cimetière, baigné par le soleil. Cape sur le dos et mains gantées de blanc, les Charitables passent le seuil du portail en fer, transportant le corps sur une charrette avant de le mettre en terre.

Fondée en 1188, en pleine épidémie de peste noire qui dévasta la région, la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi, fondation laïque et gratuite, répète depuis lors les mêmes gestes avec une seule mission: conduire les morts à leur dernière demeure, dans la discrétion et le respect.

Actifs ou retraités, les 25 membres bénévoles enterrent chaque année près de 300 morts dans cette commune du Pas-de-Calais. Toutes proportions gardées, le contexte rappelle d’ailleurs celui de la naissance de la confrérie. Selon la légende, “les fossoyeurs de l’époque n’arrivaient plus à enterrer les morts. Saint Eloi, patron des forgerons, est apparu à deux maréchaux-ferrants pour leur demander de donner une sépulture décente aux défunts. La peste a disparu, les villageois ont continué”.

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Malgré le coronavirus, les Charitables de Béthune accompagnent encore les défunts

Un tintement de cloche brise le silence du cimetière, baigné par le soleil. Cape sur le dos et mains gantées de blanc, les Charitables passent le seuil du portail en fer, transportant le corps sur une charrette avant de le mettre en terre.

Fondée en 1188, en pleine épidémie de peste noire qui dévasta la région, la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi, fondation laïque et gratuite, répète depuis lors les mêmes gestes avec une seule mission: conduire les morts à leur dernière demeure, dans la discrétion et le respect.

Actifs ou retraités, les 25 membres bénévoles enterrent chaque année près de 300 morts dans cette commune du Pas-de-Calais. Toutes proportions gardées, le contexte rappelle d’ailleurs celui de la naissance de la confrérie. Selon la légende, “les fossoyeurs de l’époque n’arrivaient plus à enterrer les morts. Saint Eloi, patron des forgerons, est apparu à deux maréchaux-ferrants pour leur demander de donner une sépulture décente aux défunts. La peste a disparu, les villageois ont continué”.

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